Vêtements de travail

Le choix des vêtements de travail doit répondre à de nombreux critères, selon votre activité professionnelle. Par exemple, pour les métiers industriels, une combinaison ou des pantalons renforcés offrent une protection essentielle contre les risques mécaniques, chimiques ou thermiques. Les marques telles que Lafont et Portwest sont reconnues pour la robustesse et la durabilité de leurs produits. Si vous travaillez en cuisine, une veste légère en coton résistant à la chaleur et facilement lavable est incontournable. Elle doit aussi être ajustée pour ne pas gêner les mouvements, tout en garantissant un confort tout au long de la journée de travail.

Le port de vêtements de travail peut se justifier de différentes raisons. Selon le code du travail, l’employeur est dans l’obligation de fournir l’équipement de protection individuel (EPI) approprié en fonction des risques encourus. Par exemple, il peut apporter une visibilité au professionnel sur son lieu de travail : c’est le cas des agents de la voirie, car leurs vêtements de travail haute visibilité leur apportent une sécurité et une visibilité vis-à-vis des usagers et des véhicules en mobilité sur la route. Enfin, il peut se justifier d’un point de vue hygiène. Certains secteurs doivent avoir une hygiène irréprochable, notamment dans le secteur de l’agroalimentaire. Cette hygiène passe aussi par l’intermédiaire du vêtement de travail qui pourra être à usage unique ou possédant des caractéristiques précises comme l’absence de poches pour éviter l’accumulation de résidus.

Chaque vêtement de travail doit être adapté à la situation et aux risques professionnels, ainsi qu’à l’environnement lié au secteur d’activité de chaque travailleur. En effet, dans une même entreprise, les risques encourus peuvent être différents en fonction de chaque métier. De plus, les entreprises, de plus en plus soucieuses de leur image, cherchent à travers le vêtement de travail, une esthétique représentant au mieux leurs valeurs. En effet, l’esthétique et le coloris peuvent entrer en ligne de compte pour représenter au mieux l’entreprise. Vos employés véhiculent votre image de marque auprès de vos clients et leur tenue professionnelle y contribue.

Les réglementations européennes imposent de normer dans des laboratoires les produits mis à disposition sur le marché. C’est pourquoi les fabricants sont dans l’obligation de normer leurs vêtements de travail, notamment via la norme EN 13688 : 2013+A1:2021 (remplaçant la norme EN 340) qui définit les caractéristiques de bases attendues. 

Cette norme européenne présente des exigences générales pour tous les vêtements de travail. C’est-à-dire qu’ils doivent afficher un marquage obligatoire avec : le nom du fabricant, la référence, la norme de référence qui indique la protection, le pictogramme de désignation de la taille, le code d’entretien et le pictogramme qui indique que les instructions du fabricant doivent être consultées (dans un manuel d’utilisation par exemple). 

Ainsi, tous les vêtements de travail doivent afficher un marquage CE attestant de leur conformité. Au besoin, pour l’entretien, les normes EN ISO 15797 et EN ISO 30023 encadrent le blanchiment industriel des vêtements de travail. 

Un vêtement de travail est considéré comme un Équipement de Protection Individuelle (EPI) dès lors qu'il répond à une norme certifiée. Les EPI et vêtements de sécurité sont classés en trois catégories de protection : la catégorie 1 pour les risques mineurs, la catégorie 2 pour les risques intermédiaires et la catégorie 3 pour les risques majeurs.

Oui, car les normes sont adaptées à un niveau de risque. Par exemple, les professionnels utilisant des vêtements conçus pour se protéger des risques liés aux tronçonneuses doivent se référer à la norme EN 11393, qui remplace la norme EN 381. Pour les pantalons, 3 surfaces de protection existent : 

- Le type A est conçu pour les travaux forestiers ordinaires réalisés par des bûcherons professionnels formés et expérimentés.

- Le type B est adapté aux travaux occasionnels qui impliquent l'utilisation de scies à chaîne.

- Le type C convient aux travailleurs qui manipulent des scies à chaîne de façon ponctuelle ou exceptionnelle.

Second exemple : la norme EN 342 pour le froid doit être présente sur les vêtements de protection contre le froid dont la température est inférieure à -5°C. 

La norme EN ISO 20471 vient définir les exigences essentielles d’un vêtement de signalisation, aussi appelé vêtement haute visibilité. Cette norme régit la surface minimale de textile fluo attendu sur chaque vêtement et la superficie représentée par les bandes rétroréfléchissantes sur le vêtement. 3 classes existent : 

- La classe 1 : où le porteur peut être vu par une voiture qui roule à moins de 30km/h. Elle est composée de 0.14 m2 de matière fluorescente, de 0.10 m2 de matière rétro réfléchissante, avec une matière contrastante en option.

- La classe 2 : où le porteur peut être vu par une voiture qui roule à moins de 60km/h. Elle est composée de 0.50 m2 de matière fluorescente, de 0.13 m2 de matière rétro réfléchissante, avec une matière contrastante en option.

- La classe 3 : où le porteur peut être vu par une voiture qui roule à plus de 60km/h. Elle est composée de 0.80 m2 de matière fluorescente, de 0.20 m2 de matière rétro réfléchissante, avec une matière contrastante en option.

En effet, être vu de loin représente un enjeu pour certains métiers : c’est notamment le cas des agents de la voirie et de tous les techniciens qui interviennent sur la voie publique. L’équipement en vêtements haute visibilité leur permet d’être vu des usagers et leur permet d’adapter leur allure au passage de la zone de chantier.

Pour la protection contre les rayonnements UV, la norme EN 13758-2 encadre les exigences liées aux textiles destinés à réduire l'exposition aux ultraviolets. En ce qui concerne les conditions climatiques, la norme EN 14058 s'applique aux vêtements portés dans des environnements froids dont la température est supérieure à -5°C, tandis que la norme EN 342 concerne ceux conçus pour affronter des températures inférieures. Enfin, la norme EN 343 régit la protection contre les intempéries en garantissant l'imperméabilité et la respirabilité des matériaux utilisés.

Les vêtements destinés aux environnements multirisques doivent répondre à plusieurs normes qui garantissent une protection optimale en fonction des dangers rencontrés. La norme de base pour entrer dans une zone ATEX est la EN 1149-5 concerne la protection contre les propriétés électrostatiques et définit les exigences de performance des matériaux et de conception. 

Cependant, en fonction des risques présents sur le site et le poste de travail, il peut être impératif de respecter des normes supplémentaires.

Par exemple, pour les risques liés aux arcs électriques, la norme IEC 61482-2 établit les critères de résistance aux effets thermiques des vêtements de protection. Les interventions en atmosphères explosives sont encadrées par la réglementation aux environnements ATEX. 

Les professionnels du soudage et des techniques connexes doivent se référer à la norme EN ISO 11611, qui régit les vêtements de protection adaptés à ces métiers. La résistance à la chaleur et aux flammes est couverte par la norme EN ISO 11612, et la norme EN ISO 14116-2009 concerne les risques liés à la propagation des flammes. Enfin, pour la protection contre les produits chimiques liquides de type 6, la norme EN 13034+A1 définit les exigences spécifiques aux vêtements.

L’hygroma du genou est l’inflammation des bursites qui se situent à l’avant de la rotule. Cette inflammation est souvent accompagnée d’une augmentation du volume de liquide dans la zone. L’apparition de ces symptômes est souvent provoquée par des poses prolongées sur les genoux. Pour lutter contre ce phénomène, nous vous conseillons de porter des genouillères, qui peuvent être intégrées au niveau du pantalon (notre modèle Typhon, par exemple) ou venir en supplément comme le modèle Proflex 350. Des tapis comme Proflex 380 peuvent venir amortir l’appui sur les genoux si le port de genouillères n’est pas possible.

L’employeur est dans l’obligation de fournir les vêtements et d’en assurer l’entretien. En matière d’EPI, l’employeur a l’obligation de veiller à leur maintien en état de conformité, et de remplacer tous les EPI détériorés. 

Les EPI font également l’objet d’une obligation renforcée de traçabilité de nettoyage. En cas de contrôle, l’employeur doit fournir un registre tenu à jour en faisant état du nombre de nettoyage effectué sur chaque vêtement. Il existe plusieurs normes d’entretien et de lavage du linge. En fonction de la catégorie de l’EPI, il est impératif d’adapter les processus de lavage.

L’entretien peut être pris en charge de plusieurs manières. Soit l’entreprise conclut un contrat avec un loueur de vêtement qui est chargé de l’entretien et du renouvellement des tenues en cas de défaut. Cependant, cette solution peut vite paraître assez onéreuse. 

Soit l’entreprise se charge de l’entretien du vêtement grâce à son service blanchisserie en interne. Ou troisième et dernier cas de figure, l’entretien est réalisé par l’agent en contrepartie (ou non) d’une prime de nettoyage (ce point faisant l’objet d’un accord d’entreprise). 

Pour que le vêtement de travail conserve ses propriétés protectrices, vous devez respecter les indications de lavage et d’entretien présentes sur l’étiquette du vêtement. En effet, un lavage trop chaud ou avec un produit lessiviel corrosif pourrait endommager les propriétés du vêtement, comme les bandes rétroréfléchissantes sur un vêtements haute visibilité.

La durée de vie d’un vêtement dépend de l’intensité de l’utilisation, des risques et  des modalités d’entretien. Il n’y a donc pas de règle parce qu’il peut y avoir des cas de figures différents. La plupart du temps, les entreprises optent pour le renouvellement annuel ou à l’usure (sur présentation de l’équipement défectueux).

“Être bien dans ses baskets” (de sécurité) passe par le fait d’être bien dans ses vêtements. Les vêtements de travail Stretch composés d’élasthanne ou d’autres matières techniques permettent au porteur d’avoir plus de liberté de mouvement sans avoir la sensation d’être engoncé dans ses vêtements. Ainsi, le vêtement suit le travailleur dans tous ses mouvements, et le stretch assouplit le vêtement. En cas de tension sur le tissu, le stretch associé à un patronage adapté évite que les coutures ne craquent, surtout au niveau de l’entrejambe.

Afin d’avoir un rendu esthétique, nous vous recommandons un grammage de minimum 190g/m². Par ailleurs, en cas de broderie sur ce support, celle-ci sera plus esthétique et aura une meilleure tenue.

Tous les vêtements (sauf les vêtements de pluie en PVC et polyuréthane) peuvent être personnalisés avec votre logo. 2 techniques peuvent vous être proposées selon le support : la broderie et/ou le transfert sérigraphique. Lorsqu’il s’agit d’un EPI, la réglementation encadre la pose de logo. 

Avec le procédé de personnalisation de vos vêtements de travail par broderie, votre logo est cousu sur votre vêtement de travail. Cela confère au logo une tenue dans le temps, notamment face aux lavages. Par ailleurs, ce type de personnalisation est plus esthétique mais ne peut être réalisé sur certains vêtements comme les parkas. En effet, elles ne seraient plus étanches.

De plus, certains logos aux lettrages trop petits (inférieur à 6mm) ou aux détails trop fins ne peuvent être réalisés. A contrario, certains vêtements comme les vestes polaires (notre veste polaire North par exemple) ne peuvent être personnalisés que par la broderie, car la fibre polaire ne supporte pas la chaleur, et la pose d’un transfert sérigraphique. 

Le transfert sérigraphique est la pose à chaud de votre logo sur le vêtement. Sa durée de vie sera inférieure à celle de la broderie mais en respectant les indications de lavage, vous obtenez une tenue dans le temps. Cette personnalisation est recommandée sur tous les vêtements, à l’exception des vêtements de pluie en PVC, en polyuréthane et des vêtements en polaire. 

Ces matériaux supportent mal la chauffe inhérente à la pose du transfert sérigraphique. Pour toute demande de personnalisation de vos vêtements de travail, contactez-nous au 03 20 07 40 60 ou à contact@protecnord.fr 

Vos employés font partie de votre image de marque. Ils sont le lien entre votre entreprise et vos clients. La personnalisation de leur vêtement de travail avec votre logo leur permet alors d’être identifié sur un chantier et de véhiculer vos couleurs et votre marque pour accroître votre visibilité auprès de prospects potentiels. Enfin, cela permet également d'accroître le sentiment d’appartenance à l’entreprise.

ProtecNord vous propose des vêtements de travail pour tous les secteurs d’activité. Vous pouvez ainsi les commander sur ce site et procéder à un paiement sécurisé via la plateforme Mercanet de notre partenaire BNP PARIBAS.

Chez ProtecNord, les vêtements de travail ne sont qu’un élément parmi d’autres pour garantir la sécurité sur le terrain. Vous devez les associer à des chaussures de sécurité adaptées, qui peuvent assurer confort et protection contre les risques de glissades ou d’écrasement. Selon votre environnement de travail, la protection anti-bruit et la protection respiratoire deviennent également indispensables pour préserver votre sécurité. Des gants de protection peuvent permettre de travailler avec précision en évitant les coupures ou les brûlures. Vous devez aussi penser à la protection des yeux, à la protection anti-chute et à la protection de la tête, surtout dans les milieux industriels ou de chantier. Enfin, nos solutions dédiées à la santé et à la prévention au travail viennent compléter cet ensemble, comme les cutters de sécurité qui s’utilisent au quotidien dans de nombreuses professions. Contactez-nous !